JASBUL XULUUB (L’Attraction des Coeurs vers Dieu)
Il est parmi les poèmes de Seexul Xadiim les plus illustrés, constitué de l’éloge sur le Prophete halayhi salaam et son histoire, ce beau poème fut composé à Touba avant son exil, puis il l’a rénové à Mauritanie ou à Diourbel après son retour triomphal de son exil.
C’est une belle œuvre très complexe, composée de 185 vers, rimée dans le style Munhuuku rajas, dans laquelle le Seex, par ses sublimes paroles rend grâce à Dieu pour ensuite fait une successions d’éloges et de prières sur le Prophète maitre des hommes, puis il explique l’importance de cette grande nuit (al mawlid), en citant les miracles accompagnant la naissance du sauveur de l’humanité, dans cet élan il explique les bienfaits de cette nuit bénie, par sa bénédiction divine et sa particularité spéciale que Dieu a consacré au Prophète halayhi salaam, Seexul Xadiim accorde une partie dans ce poème pour son histoire et ses prodiges, ses batailles comme Badar, son ascension nocturne, enfin il termine par le sain livre le Coran qui demeure son plus grand éternel défi.
A travers ces petits vers enrôlés d’éloges et d’histoires on y constate que le Seex fait une démonstration baroque d’une magnifique méthode, dans les six (6) vers d’une construction différente des autres, il les termine par des prière successifs sur le Prophète a la fin de chaque ver.
Ce beau poème en question demeure parmi les plus célèbre écrits aux cœurs des talibés ainsi que dans les récitals (Kurel), car dans son séjour a Diourbel les disciples récitait ce magnifique poème pour la glorification de Seexul Xadiim cette majestueuse nuit.
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MAWĀHIBU-N-NAFI`(Les dons du profitable)
Ce chef-d’œuvre fait partie des khassaids qui font l’éloge du Prophète (paix et salut sur Lui ), force est de reconnaître qu’il est l’un des poèmes les plus connus parmi les écrits de Cheikh Ahmadou Bamba. Il a été composé dans la métrique « Majsū-u-Rajaz », une mesure peu usitée en poésie arabe. Le Cheikh l’avait commencé durant son exile au Gabon et l’a conclu lors de son séjour en Mauritanie. Il compte 166 vers, le Cheikh commence par faire des invocations, pour ensuite prier sur le Prophète Muhammad (paix et salut sur Lui). Dans cette œuvre le Cheikh prie Allah qu’elle (Mawāhibu) soit une source de réjouissance par l’Envoyé de DIEU – Que La Paix Et Le Salut De Dieu Le TRES-HAUT Soient Sur Lui partout où on la lit, l’écrit ou le regarde, et ce, à jamais mais aussi qu’Allah (ta`alā) la place parmi ceux que chantonnent les Houris aux beaux yeux et les enfants dans le Paradis promis aux pieux.Tout au début, le Cheikh rend grâce à Allah et prie par la bénédiction du Prophète avant de faire l’éloge du meilleur du genre humain, ce, comme s’il était en face de lui en ces mots: « Tu es l’Illustre Généreux, je suis le serviteur, je me consacre tout le temps à tes Eloges ». Des fois aussi il donne l’impression qu’il parle à quelqu’un qui n’est pas présent notamment quand il dit: « Celui-là est l’Illuminateur, l’Annonciateur des Bonnes Nouvelles, c’est à Lui que je m’adresse dans cet éloge ».Dans ce vers toujours, il fait savoir que celui dont il fait l’éloge, il ne le citera pas nommément mais, il fait allusion à lui en le décrivant d’une façon particulière dû au respect mais aussi à honneur qu’il lui voue. Nous constatons aussi que dans la quasi totalité du poème il fait l’éloge du Prophète (psl) et ne prie sur lui que cinq fois. Il retrace un peu la vie du Prophète (psl) par des éloges, il éclaire la lanterne sur sa vie aussi, ce, de façon différente à ce quon avait l’habitude d’entendre ou de voir. Nous pouvons en citer l’Ascension nocturne du Prophète à savoir si c’était spirituellement ou physiquement, au Cheikh de clore le débat en affirmant qu’il » avait obtenu la Gloire lors de l’Ascension Nocturne de son corps, de manière évidente et sans fantaisie ». De surcroît, le Cheikh fait de même avec les quatre imams bien guidés (khulafā ar-Rāshidūn) en évoquant leurs caractères, il fît de même pour les combattants de Bedr et l’ensemble des compagnons du Prophète pour prier qu’Allah soit satisfait d’eux tous. Le Cheikh conclut le poème en rendant grâce à Allah (ta’alā), en sus de cela il fait des invocations, avant de boucler la boucle en priant sur le Prophète Muhammad que la paix et la Bénédiction d’Allah soient sur Lui. Finalement, il prie qu’Allah (exalté soit-il) accorde au lecteur de Mawāhibu-n-Nāfi` le bonheur des deux demeures.
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MUQADDAMAATU-L AMDAAH (les prémices des éloges, sur les mérites de celui qui est la clef)
Il est parmi les belles œuvres où Seexul Xaadim, par sa belle plume fait des éloges au Prophète halayhi salaam, il est redirigé pendant son séjour à Mauritanie après son déportation à l’exil, rimé d’un style dit (tawiil) que le Seex utilisait plus souvent dans ses écrits élogieux.Cette belle œuvre est une versification d’une technique extrêmement singulière où le Seex trame un verset coranique (Wa innaka lahalaa xuluxin hasiimin) il en constitue de chaque de ces 16 lettres une partie de 12 vers contenant exclusivement des éloges, pour au total 192 vers, chaque partie semble être un xasiida, le Seex prie à Dieu: ( Óh! Notre Seigneur réjouissez le Prophète de chaque lettre de ces poèmes, tricotés de l’éloge que Vous Lui avez fait.)Cette méthodique est organisée que chaque lettre qui commence un ver marque sa terminaison, par exemple; »Minal laa hi rabbil harsi abxii salaatahuu ◇ bi tasliimihii lil Mustafal muxjilil yammi »Le « miim » représente le début du ver et sa finTout ceci évoque l’engouement de Seexul Xadiim et son acquisition de la langue arabe.Seexul Xadiim incitait très souvent les disciples à chanter ce beau xasiida de l’éloge sous la note très connue de S. Massamba, et célèbrait aussi la nuit sainte avec.Muqaddamaatul amdaah est largement vulgarisé et popularisé dans les durus et récitals, il est parmi les poèmes que chantonnent les femmes du paradis, Le Seex y montre son amour envers la meilleure créature et ses compagnons.