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Les jeunes et la religion, conférence à l’unniversité Gston Berger de St. Louis en 2017.

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Sokhna Mai Mbacke Jamil

Invité à donner son point de vue, Sokhna Maï Mbacké Djamil a fait un exposé remarquables sur les aspects académique et scientifique dont la thématique repose ainsi :
Jeune et la religion
La religion et l’engagement démocratique
La jeunesse et l’engagement démocratique

Jeune et la religion : La religion est un fait universelle que partage les peuples. Elle touche l’ensemble des populations particulièrement la jeunesse. Le rapport entre la jeunesse et la religion est particulièrement distingué du fait de l’inclinaison des priorité.


Il est observé qu’au Senegal il y’a une force appelée le communautarisme religieux. En effet, occupant un place importante dans la culture et le bien être de la population à la modernité de la vie de tous les jours, c’est un levier fondamentale de la vie de tous les jours.


Nous pouvons donner l’exemple qui se trouve dans le rapport de la banque mondiale ou le Senegal est au premier plan des petits ou le communautarisme religieux est au dessus dont Serigne Mansour parlait hier. Et ce rapport montre aussi que les jeunes portent un intérêt exclusif à la religion.
Nous allons parler de ce pourquoi qui interroge de nombreuses personnes. Il est fort de noter que la spiritualité, le mysticisme, l’allégeance communautaire sont des éléments qui sont dans le processus de reconnaissance social et de reconnaissance vestimentaire. C’est pour celà qu’on voit les éléments de Cheikh Modou Kara, les Mouchtachidines, les Tiantacounes touchaient plus les jeunes que les idéologies socialistes. On peut observer dans les rues que les jeunes n’ont pas honte de valoriser leur identité culturelle qu’ils soient Tidianes ou Mourides etc car ces jeunes tiennent à ce qu’on sache d’où ils appartiennent car celà a un impact dans leur vie se tous les jours.


Il est important de rappeler qu’au Senegal, nous sommes 97% de musulmans, à vrai dire 100% de croyants spécialement du monothéisme. Les confréries jouent un rôle déterminant dans la politique aussi, car il est impensable qu’un politicien qui veut prendre le pouvoir ne vienne pas rendre visite aux khalifes comme Al Makhtoum ou Serigne Sidy Al Moukhtar Mbacké. C’est bien devenu un condition sine qua non à l’acquisition du pouvoir.
Il est important de parler de la laïcité dans mon discours car la laïcité ne peut pas aller sans ces confréries religieuse.

La religion et l’engagement démocratique : comme le disait un grand homme il ne fallait jamais se demander si la religion a sa place dans la démocratie il fallait simplement dire pour un soucis d’équité si la démocratie est elle compatible avec la religion ?


Ouii elle l’est parce que quelle que soit le régime qui nous dirige, la religion y est présente, même dire dominante. Je vous invite à lire le livre « KHIDMA » de Serigne Aziz Mbacké Majalis ou il parle de l’approche collaborative de Serigne Fallou et Senghor. Je me permet d’y ajouter l’approche participative de Serigne Gaïndé Fatma et Abdou Diouf.

La jeunesse et l’engagement démocratique : il est à noter que 65% de la population sénégalaise a moins de 35ans et ils ne sont pas trop politique ce qui est dangereux car ils ne se mettent pas en tête que ce sont eux qui doivent développer ce pays, il ya aucun engagement, leur débat ne sont pas solide.


Les jeunes s’intéressent plus à la religion qu’à la politique car selon eux c’est un Investissement durable et solvable et la politique est une perte de temps car les politiciens ne veulent pas faire de place. Ce qui a crée de la frustration et un désintérêt chez les jeunes. Les formations politiques doivent constituer des formations passionnante, dynamique représentative de valeur citoyenne et républicaine et éthique. Ces jeunes se désintéressent de la politique parce qu’ils n’ont ni confiance ni espoir et d’autres avaient confiance mais trahis malheureusement.

Pour terminer, mes dames et monsieur, arrêtons de mettre à distance notre héritage culturel et religieux.

Par: M.Bocoum

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