Par devoir de mémoire !
« Verba volant, scripta menant »
Ce proverbe latin de l’antiquité dont la portée historique a transcendé les siècles nous incite à favoriser l’écrit sur de simple parole, qui, peut être oubliée ou même dépouillé de son sens originel.
C’est pourquoi, il n’est jamais trop tard de rétablir la vérité par devoir de mémoire et pour la postérité. Apporter une réponse scientifique bien sourcée à la thèse du Professeur Rawane Mbaye est non seulement une exigence de vérité mais cela contribue de façon indéniable à pousser les chercheurs universitaires à adopter une posture scientifique beaucoup plus de crédible et de plus en plus rigoureuse.
Toutefois , je ne cherche pas à émettre un commentaire sur un livre dont la parution officielle n’est pas encore effective, néanmoins je trouve qu’il s’agit d’un débat intellectuel qui mérite l’attention du public. L’erreur est humaine et la Perfection appartient à Dieu.
C’est certainement dans cette optique que nos deux condisciples, qui sont très connus pour leur honnêteté et leur rigueur scientifique, prennent sur eux le devoir de corriger ce qu’ils trouvent inexact dans la thèse du Professeur Mbaye sur la partie concernant Cheikh Ahmadou Bamba.
Une telle attitude est à mon niveau hautement responsable, car la postérité mérite de savoir ce qu’il en est réellement de l’histoire de Cheikhoul Khadim. Le temps n’est plus à rabaisser ou à diaboliser qui que ce soit, mais il se trouve que le mourdisme, depuis près d’un siècle, a fait l’objet de plusieurs attaques souvent injustifiées.
Sur ce, le rôle des intellectuels mourides ne peut être que rétablir la vérité. En tout cas, pour ma part j’attends que ce livre soit hautement scientifique, aucun fanatisme ne sera toléré, la vérité rien que la vérité pour l’histoire et pour la postérité.
