La problématique de l’emploi des jeunes au cœur des politiques publiques, était au centre d’un atelier tenu ce mercredi 31 mars 2021 à la maison de la culture Douta Seck.
Une rencontre durant laquelle les discussions ont tourné autour du mal-être de cette frange de la population qui a démontré ses états d’âme durant les événements récents survenus sur toute l’étendue du territoire national. Ce cadre de concertation interactif initié par l’Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA), International Budget Partnership et Parole aux Jeunes, entre dans le cadre de concertation nationale de la jeunesse, en vue. D’où la quintessence du thème de cet atelier : Jeunesse et gouvernance : quelle feuille de route pour la jeunesse en perspective des concertations?
Lors de cet atelier entre les acteurs et organisations de la société civile, organisations syndicales, acteurs politiques ainsi que les institutions, agences et ministères qui travaillent sur la question de jeunesse, l’énigme de l’emploi et de l’employabilité des jeunes a été considérablement débattue entre les personnes qui ont pris part à ce rendez-vous. C’est d’ailleurs l’objet de cette rencontre qui avait pour dessein de promouvoir un cadre d’échanges, d’après le président de l’Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA), Cheikh Oumar Sy.
Ce dernier en partenariat avec l’Assemblée nationale est en atelier « pour permettre aux jeunes d’aller vers quelque chose de concret à travers des travaux de groupes. Des travaux qui porteront sur la vision de la jeunesse sur les institutions, la vision de la jeunesse sur l’emploi, la vision de la jeunesse sur l’éducation, mais également la vision de la jeunesse sur l’équité sociale. »
Malgré la difficulté d’emploi au Sénégal, l’employabilité des jeunes reste tout de même discutable. Raison pour laquelle le président d’OSIDEA et associés mettent l’accent sur le coaching et le monitoring des jeunes. Il estime ainsi que « beaucoup de jeunes qui sortent des universités ne sont pas accompagnés psychologiquement et ne sont pas aussi accompagnés du point de vue de l’orientation.
Donc il est nécessaire et fondamental quand on parle d’employabilité, que la personne qu’on dirige vers l’emploi puisse être réconfortée psychologiquement et préparée pour cet emploi-là », a préconisé Cheikh Oumar Sy…
Source: Dakaractu